Un nouveau service pour les collectivités.
Le 18 novembre 2011, les préfets de département recevaient une circulaire émanant des trois ministères de l’environnement, du travail et de l’agriculture interdisant de brûler les déchets verts à l’air libre. Cette circulaire découle du grenelle de l’environnement et se situe dans un contexte de lutte contre la pollution de l’air.
Cette interdiction nécessite la mise en œuvre de solutions alternatives de traitement de ces déchets.
Dans le cadre d’une démarche interne de développement durable, le CPIE se veut exemplaire dans la mise en œuvre de ses activités. Il a donc fait le choix de s’équiper d’un broyeur à branches.
Outre le respect de la législation en vigueur, la technique du broyage permet de valoriser ces déchets, soit sous forme de paillage, de BRF (bois raméal fragmenté) ou de compost.
Les collectivités locales étant soumises elles aussi à la nécessité de traiter leurs déchets verts et soucieuses d’adopter un comportement exemplaire vis-à-vis de leurs administrés, recherchent également des solutions. Le matériel de broyage étant très couteux, les communes investissent rarement dans ce type de matériel.
Le CPIE propose aux communes, à compter du mois de septembre, de réaliser le broyage de leurs déchets verts selon les modalités indiquées au dos de ce document.
Pourquoi cette interdiction ?
Le brûlage de déchets verts, outre les problèmes de voisinage et d’incendie qu’il peut générer, est source d’émission importante de substances polluantes, dont des gaz et particules. La combustion de ce type de déchets est peu performante et émet des imbrûlés, en particulier lorsque les végétaux sont humides. Les particules produites véhiculent des composés cancérigènes comme les hydrocarbures aromatiques poly- cycliques (HAP), dioxines et furanes.
La Régie rurale se déplace sur la commune avec son broyeur et un camion benne. Les branchages doivent préalablement être regroupés par la commune en un lieu accessible. La Régie rurale effectue ensuite le broyage sur place. Un périmètre est délimité afin de garantir la sécurité du public.
Les résidus de broyage sont soit exportés, soit laissés sur place ou déplacés pour être valorisés sur la commune.
Les principales valorisations possibles sont :
Le BRF (Bois raméal fragmenté): pour les branchages de petit diamètre (inférieur à 7cm). Dans ce cas, le bois déchiqueté doit être épandu rapidement. Par l’action de décomposition lente des champignons, le broyat viendra enrichir le sol des massifs en même temps qu’il constituera un paillage efficace.
- Le paillage : Epandu dans les massifs ou au pied des arbres, il limite les interventions de désherbage, l’emploi d’herbicides ainsi que les arrosages.
- La production de compost : Mélangé à des déchets de tonte par exemple, le bois déchiqueté produira un excellent compost utilisable pour amender les parterres.
Ces trois utilisations contribuent à une gestion plus durable des espaces communaux.
L’intervention du CPIE se fait à deux agents. Toutefois, dans le souci de limiter le coût pour la commune, il peut être envisagé de remplacer un agent du CPIE par un employé communal.
L’intervention est facturée à l’heure ou au forfait selon l’ampleur du chantier. Pour les chantiers importants, le CPIE pourra établir un devis au préalable.
Pièces jointes: